Fermetures de Collèges dans le cantal : Chronique d'une mort annoncée

Publié le par LE SEPA CFDT

CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCÉE ?

Le Ministère se livre à une offensive sans précédent sur la réduction de l’emploi dans l’Éducation Nationale : 16000 postes dont 5000 dans l’enseignement privé vont disparaître en 3 ans, 1633 dès la rentrée 2011.

L’Académie Auvergne, coupable de surdotation en moyens d’enseignement, va comme chaque année se retrouver sur le banc des accusés. Mais la surdotation est-elle seulement un problème de comptabilité ? Est-il superflu d’offrir des moyens supplémentaires pour maintenir un service public de qualité sur tout le territoire de notre Académie ? Que vont gagner les habitants des zones rurales de nos quatre départements à voir disparaître des postes d’enseignant et fermer des classes au nom de la rentabilité du système éducatif ? Le mot d’ordre du Ministère, « faire aussi bien avec moins », dit clairement que l’éducation n’est plus une priorité nationale : l’Auvergne présente une spécificité rurale qui résiste aux chiffres et nécessite un plan adapté d’aménagement du territoire.

À ces mesures pour le moins inquiétantes, s’ajoutent des perspectives propres à l’Enseignement catholique qui soutient et accentue la politique d’austérité du Ministère :
Plan A : D’après la direction diocésaine du Cantal, l’Auvergne devrait rendre 100 postes/an pendant 3 ans dont 20 postes/an pour le seul département du Cantal, programmant dès lors et de l’intérieur la quasi-disparition de l’enseignement privé dans ce département dans un délai de trois ans… à coup de fermetures massives d’écoles et de collèges. Ce scénario pourrait se répéter avec moins d’ampleur dans les autres départements qui ont aussi un réseau rural d’établissements.
Plan B L’Enseignement catholique a élaboré un ensemble de « propositions alternatives » à l’Etat pour limiter la casse d’établissements : réduire l’offre pédagogique (volumes horaires, options, disciplines enseignées), accroître le pouvoir de gestion des chefs d’établissement sur les moyens, développer le télétravail et annualiser le temps de travail des maîtres : on sauve les murs en sacrifiant pédagogie, emplois et conditions de travail !
 

MOBILISONS-NOUS DANS TOUS LES ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS SOUS CONTRAT d’AUVERGNE POUR :

LE MAINTIEN D’UN SERVICE PUBLIC D’EDUCATION DE QUALITÉ

UN NIVEAU D’EMPLOIS ET DE CONDITIONS DE TRAVAIL EN ADÉQUATION AVEC LA RÉALITE DE NOTRE RÉGION

 

 

 

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